Rémi, 55 ans, est en fin de projet de reconversion professionnelle après un licenciement économique dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde pour l’Emploi. Diplômé de l’ENSMA Poitiers et titulaire d’un master Certificat d’Aptitude à l’Administration des Entreprises, Rémi a travaillé 30 ans dans l’industrie pour un groupe leader dans son domaine et y a exercé des fonctions de responsabilité croissante. Il a notamment siégé 13 ans au sein du comité de direction d’un site industriel de 1000 personnes en occupant plusieurs postes de direction opérationnelle.
Pourquoi avoir choisi de suivre 2 formations différentes ? Pourquoi avoir choisi l’EFC plutôt qu’une autre école ?
Je disposais d’un congé de conversion de 24 mois rémunéré. J’ai donc voulu optimiser un maximum ce temps libre en me développant sur la thématique “finance” qui m’intéressait. La formation contrôle de gestion me permettait donc de me préparer à exercer cette fonction présente dans bon nombre d’entreprises. L’analyse financière est un plus pour parfaire ma culture financière.
Je souhaitais un cursus souple dans sa forme, exigeant quant au programme et préparant au métier de contrôleur de gestion. L’EFC est l’école qui cochait parfaitement les 3 cases. J’avais en plus le temps de suivre une seconde formation, et mon choix s’est naturellement porté sur l’analyse financière afin d’approfondir et d’apporter des éclairages supplémentaires à ma première formation.
Quel était le rythme adopté durant tout votre cursus ?
Je me suis organisé en tenant mon propre tableau de bord dans lequel je définissais un calendrier avec des dates objectifs pour chaque devoir rendu et je mettais un point d’honneur à me tenir à ce calendrier. L’objectif était de travailler tous les jours de la semaine et de m’accorder un vrai week-end. Quand il s’agissait de cours, je me limitais à 4 heures d’études par jour. En ce qui concerne les exercices et les devoirs, je ne me suis pas donné de limite. J’ai refait systématiquement tous les exercices de cours et tous les exercices de synthèse de façon systématique. Toutes les vidéos en annexe des cours ont également été visionnées au moins une fois.
J’ai particulièrement soigné les devoirs, en les traitant une fois puis en revenant dessus intégralement pour une seconde mouture quelques jours plus tard. Cela m’a permis de réfléchir plus en profondeur sur certains sujets et de corriger de nombreuses erreurs sur la première version. A mon sens, cette approche m’a permis d’avoir entre 2 et 4 points de moyenne en plus. Au-delà du cours, je faisais mes propres recherches internet quand c’était nécessaire (pour approfondir certaines notions par exemple).
Un mot à dire sur vos formations ?
Je suis très satisfait de ces formations. Déjà titulaire d’un diplôme d’ingénieur et d’un master en gestion des entreprises, je ne voulais pas à 53 ans retrouver les contraintes d’un nouveau master (calendrier contraint d’heures de cours). J’aspirais plus à des études « à la carte » avec une totale liberté en termes d’horaires et d’organisation personnelle. Je voulais aussi prendre le temps de bien travailler les notions étudiées. Je n’ai pas travaillé pour les notes, mais pour bien comprendre en profondeur toutes les notions abordées dans l’optique de les exploiter dans ma vie professionnelle.
On a l’accompagnement qu’on a envie d’avoir. Étant autonome, je me suis peu appuyé sur le corps professoral. Mais à chaque fois que je l’ai fait, les réponses dont j’avais besoin m’étaient apportées.
Les cours sont globalement bien écrits et pédagogiques. Il m’a été nécessaire d’approfondir certaines notions sur internet mais je trouve cela normal. Les vidéos disponibles constituent un vrai plus : cela permet d’entendre un professeur formaliser et verbaliser les cours. Et bravo d’ailleurs pour les exercices de synthèse autocontrôlés, car sans eux, je n’aurais pas compris les cours avec la profondeur suffisante. Les devoirs sont corrigés de manière très rapide, en général sous 2/3 jours, ce qui nous permet d’avancer rapidement !
En résumé, le bilan est très bon et je recommanderai sans réserve l’EFC pour la qualité globale de cet organisme de formation (support, enseignants, contrôle continu).
Quels conseils donneriez-vous à nos futurs élèves ?
Ce mode de formation chez soi, sans contact systématique avec le corps enseignant ni avec des camarades de promotion, nécessite de la discipline et de la rigueur. Il faut beaucoup travailler ses cours et se donner du temps pour les assimiler. Tous les exercices doivent être faits soi-même. Regarder uniquement les corrigés est insuffisant car on n’apprend que de ses erreurs. Je me suis très souvent trompé dans les exercices (cours, synthèse auto contrôlée) et c’est grâce à ces erreurs que j’ai compris en profondeur les notions et que j’ai réussi les devoirs.
Les devoirs ne sont pas faciles et la plupart des questions des devoirs ne pardonnent pas. Ce sont des chiffres et des calculs, c’est juste ou c’est faux. Il faut donc bien prendre son temps car on peut avoir de très mauvaises notes si on va trop vite…Et surtout il ne faut pas hésiter à s’adresser au corps enseignant pour demander des éléments de cours non compris. Les professeurs prennent réellement le temps de bien expliquer si on les sollicite.
Quelle est la suite de votre parcours pro ? Comment envisagez-vous d’utiliser vos formations à bon escient ?
Je mettrai à profit ces deux formations dans l’exercice de missions de management de transition ou de poste de direction industrielle. Dans des petites structures, je serai en mesure d’occuper le poste de contrôleur de gestion. A ce jour, je me destine plutôt à reprendre un emploi de salarié mais si une opportunité de reprise de société se profile, j’aurais besoin des connaissances financières acquises dans cette formation pour reprendre une société (construction du business plan, évaluation de la valeur de l’entreprise).