Le Crowdfunding, un atout pour les entrepreneurs et les épargnants

Le Crowdfunding, un atout pour les entrepreneurs

Le crowdfunding est apparu aux débuts des années 2000 aux Etats-Unis. A l’origine, il était utilisé par les artistes (musiciens, réalisateurs, etc.) qui, après avoir vu leurs projets refoulés par les maisons d’édition, se sont tournés vers leurs réseaux d’admirateurs pour trouver du financement. Les artistes postaient un message sur internet afin de récolter des dons et en échange, ils offraient des places de concert ou envoyaient des t-shirt à leur effigie…

Mais  avec le développement des nouvelles technologies de communication, ce système d’entraide social a intéressé de plus en plus de personnes et notamment les entrepreneurs.

Aujourd’hui, les américains en sont très friands et le crowdfunding commence à séduire de plus en plus de français depuis son apparition en 2010 sur le territoire français. Cet enthousiasme est dû principalement au fait que certains créateurs éprouvent des difficultés pour trouver des financements pour leur projet et que le crowdfunding est plus simple à utiliser.

Mais qu’est-ce que le crowdfunding ?

Le crowdfunding qui signifie en français « financement participatif » est une technique de financement de projets de création d’entreprise qui utilise internet pour mettre en relation des porteurs de projet avec des personnes qui ont envie d’investir dans ces projets.

Comment fonctionne le crowdfunding ?

Le porteur d’un projet de création d’entreprise met en ligne son projet sur une plateforme spécialisée sur laquelle il met des visuels, des vidéos mais aussi un descriptif détaillé de son projet, puis il fixe un minimum de financement.

Les internautes « épargnants » peuvent alors choisir d’investir un peu d’argent dans le projet qui les tient le plus à cœur.

Cette forme de financement représente également un avantage pour l’épargnant qui n’a pas de surprises puisqu’il sait dans quoi il s’engage.

Qui peut profiter de ce système de « financement par la foule » ?

Tous les types de projets peuvent avoir recourt au financement participatif.

En règle générale, les sites de mise en relation sont classés par thèmes : projets culturels, environnementaux, sociaux, numériques, etc.

Il existe trois modes d’apports pour les investisseurs :

  • un don modique appelé aussi « présent d’usage », comme par exemple, des places de spectacle, un exemplaire dédicacé du CD ou du livre financé … ; la rémunération de l’épargnant est donc sans contrepartie financière.
  • une participation aux fonds propres de l’entreprise créée. La rémunération de l’épargnant se fait alors par les dividendes ou par la plus-value réalisée lors de la cession des titres.
  • un prêt. Seuls les établissements de crédit agréés par la Banque de France peuvent proposer des prêts versant des intérêts. Par conséquent, on ne peut avoir recourt à la collecte de fonds pour réaliser des opérations de prêt à intérêt. Seule la collecte de prêts sans intérêts est ouverte aux particuliers.

Coût

Les contributions des participants sont enregistrées et mises en attente, sans débit bancaire réel tant que l’objectif n’est pas réalisé.

Pour fonctionner les plateformes récupèrent une commission sur le montant total collecté (5 à 12%).

Il est également possible de donner un pourboire à la plateforme qui s’est occupée de tous les coûts pour rémunérer le service qu’elle a rendu.

Réglementation

Soumis à la réglementation juridique et financière mise en place pour les modes de financement classiques, le financement participatif relève de trois régimes juridiques : les opérations de banque, les services de paiement et les services d’investissement.

Dernière minute : Actualité

« Simplification de la réglementation du crowdfunding pour favoriser son développement ».

Vendredi 14 février 2014, la Ministre déléguée des PME, de l’Innovation et de l’Économie Numérique, Fleur Pellerin, a dévoilé devant les représentants français du « financement par la foule » un nouveau cadre réglementaire bien plus souple qu’auparavant. La réforme sera inscrite dans l’ordonnance de simplification prévue pour le mois de mars, en vue d’une publication des textes en juillet.

Les plateformes qui permettent aux internautes d’accorder des prêts rémunérés sont les premières concernées par cette réforme. Les start-up, PME et autres acteurs pourront lever jusqu’à un million d’euros sur les plateformes. Concernant les investisseurs, ils ne pourront pas prêter plus de 1.000 euros, afin de « diversifier le risque ». Toutefois, le nombre de projets qu’une même personne peut financer n’est pas limité.

Commentaires

  1. Un excellent moyen de se financer mais surtout de se montrer ! Pour moi le principal avantage du crowdfundint est l’outil de communication .

    1. EFC Formation dit:

      Vous avez absolument raison ! Le crowfunding est un moment clé du plan de communication où l’on va essayer d’atteindre de futurs ambassadeurs de notre marque. Ce doit d’être travaillé comme une campagne de communication car c’est l’une des premières images de sa marque, produit ou service, que l’on montre au monde.

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